La mobilité professionnelle à Béthune
La mobilité professionnelle à Béthune
Nos dispositifs
d'accompagnement
Les dispositifs de formation et de reconversion mis en place par l’État auprès des entreprises sont nombreux, que ce soit pour développer ses compétences, pour évoluer, pour changer de métier en interne ou encore pour opérer une reconversion en externe sur un métier porteur.
La mobilité professionnelle à Béthune
Notre territoire : l'arrondissement de Béthune
Béthune est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais, dans la région des Hauts-de-France. Notre plateforme territoriale d’appui aux transitions professionnelles porte sur l’arrondissement de Béthune. Avec les 4 communes de la Communauté de Communes Flandre Lys (CCFL) et les 100 communes de la communauté d’agglomération de Béthune Bruay Artois Lys Romane (CABBALR), l’arrondissement de Béthune, choisi pour mener notre expérimentation, est un territoire dynamique, innovant, avec des synergies fortes entre les partenaires et de nombreux labels.
Sur l’année 2022, l’arrondissement de Béthune comptait 4 974 établissements de 54 211 salariés. A côté des activités de services administratifs et de soutien et des activités pour la santé humaine, on retrouve une prédominance en termes de salariés dans la restauration, la métallurgie, l’hébergement médico-social et social, le commerce et la réparation automobile ainsi que l’industrie automobile, autant de secteurs d’activité en évolution. Cet arrondissement est également soumis à des tensions de recrutement fortes dans le secteur du bâtiment, de la restauration et du service à la personne.
Je change de travail
De nombreux dispositifs de formation sont mobilisables que ce soit dans l’entreprise ou à actionner à titre personnel et individuel. Le dispositif de formation dépendra donc de la personne à l’origine du processus et de l’action de formation envisagée (montée en compétence sur son poste, développement des compétences, changement de poste en interne, changement de poste en externe…)
Le premier conseil est de vous diriger vers votre conseiller en évolution professionnelle (CEP) qui est l’APEC pour les cadres et le groupement évolution pour les salariés non cadres (retrouvez les points de contact au sein de l’onglet « les acteurs »). Le CEP est un service gratuit, personnalisé et confidentiel et qui vous accompagnera sur tous vos besoins en formation (trouver le bon dispositif, le bon financement, la bonne formation, valider la pertinence du projet). Puis, il conviendra de détecter quel est l’objectif de la formation.
Faire le point sur vos compétences : le bilan de compétences permet d’analyser vos compétences personnelles et professionnelles, vos aptitudes en appui ou avant de démarrer un projet d’évolution professionnelle
Développer vos compétences : Si vous souhaitez développer vos compétences sur votre poste de travail, vous pouvez demander à votre employeur de l’intégrer, si cela correspond aux besoins de l’entreprise et est finançable, au sein du plan de développement des compétences. L’employeur prend en charge le coût de la formation à travers le plan de développement des compétences avec un co-financement via l’OPCO possible pour les entreprises de moins de 50 salariés.
Si vous souhaitez vous former à titre individuel et/ou personnel, vous pouvez mobiliser votre compte personnel de formation, selon le solde disponible dessus. Le CPF peut être mobilisé pour une formation, Cléa ou encore la VAE, ce qui vous permet d’obtenir une certification.
Changer de métier au sein de votre entreprise : Si vous souhaitez opter pour une reconversion à l’intérieur de votre entreprise, vous pouvez demander à votre employeur la co-construction d’une formation par l’alternance, la PRO-A, alternant enseignement théorique et enseignement pratique au sein de l’entreprise. Vous pouvez, à titre individuel, mobiliser votre compte personnel de formation dans le cadre d’un projet de transitions professionnelles au sein de l’entreprise.
Changer de métier à l’extérieur de votre entreprise : si vous êtes sur un métier en évolution, en transformation, vous pouvez demander à votre employeur la mise en place du dispositif transitions collectives (transco). Vous pouvez, à titre individuel, mobiliser votre compte personnel de formation dans le cadre d’un projet de transitions professionnelles à l’extérieur de l’entreprise.
La formation tout au long de sa vie doit être un réflexe pour toutes les catégories socioprofessionnelles. En effet, il est constaté que généralement la formation va aux plus formés. Pourtant, la formation possède de nombreuses vertus :
- développer ses compétences et maintenir son employabilité
- progresser dans son métier
- s’adapter aux évolutions
- rebondir sur de nouvelles opportunités professionnelles
- éviter le chômage dont le chômage de longue durée
La formation renforce votre autonomie et votre capacité à gérer le changement et concevoir votre avenir professionnel sur le long terme en vous rendant acteur des décisions prises.
Le salarié bénéficie d’un compte personnel de formation, alimenté chaque année à hauteur de 500€ et 800€ pour les salariés peu qualifiés avec des plafonds respectifs à 5 000€ et 8 000€. Le CPF peut être mobilisé par le salarié à titre individuel pour des formations, la VAE, le bilan de compétences ou encore le projet de transitions professionnelles.
FNE-Formation : l’employeur doit contacter son OPCO afin de bénéficier d’une prise en charge des formations envisagées. Le niveau de prise en charge dépendra de la taille de l’entreprise avec un reste à charge pour l’entreprise. Un co-financement privé peut être recherché.
Bilan de compétences : La VAE peut être financée par le CPF du salarié s’il s’agit d’une démarche individuelle. Néanmoins, l’employeur peut décider d’intégrer le bilan de compétences au sein de plan de développement des compétences ou au sein du FNE-Formation.
VAE : La VAE peut être financée par le CPF du salarié s’il s’agit d’une démarche individuelle. Néanmoins, l’employeur peut décider d’intégrer les actions permettant la VAE au sein de plan de développement des compétences ou au sein du FNE-Formation.
PRO-A : l’employeur doit contacter son OPCO qui assure le financement total ou partiel de la PRO-A en fonction du niveau fixé par la branche professionnelle
PTP : Le salarié utilise son CPF pour financer son projet de transitions professionnelles. Si ce projet professionnel s’inscrit dans le cadre de l’entreprise, l’employeur peut venir abonder le CPF. A défaut, si le solde CPF est insuffisant, l’association transitions professionnelles financera le reste à charge
Transco : l’État finance tout ou partie du projet de reconversion en fonction de la taille de l’entreprise. Des co-financements privés sont possibles (OPCO, entreprises accueillantes).
Plan de développement des compétences : La prise en charge par l’employeur des formations inscrites dans le plan de développement des compétences est totale. Seules les entreprises de moins de 50 salariés bénéficient d’un financement pour leur plan de développement des compétences dans les conditions fixées par l’OPCO. Des co-financements publics sont possibles.
PCRH : l’État prend en charge à hauteur de 50 % le coût de la PCRH dans l’entreprise. Un co-financement est possible avec l’OPCO. A défaut, l’entreprise devra financer le reste à charge. Dans le cadre d’une PCRH collective, cela permet de répartir le coût restant sur plusieurs entreprises.
Les lignes ne sont pas figées. L’employeur peut proposer au salarié d’utiliser son CPF pour une formation qu’il ne pourrait pas financer et venir l’abonder. Bien sûr, le salarié doit accepter l’utilisation de son CPF. De la même façon, le salarié peut proposer à l’employeur une formation dans le cadre de transco, du FNE-Formation, de la PRO-A, du plan de développement des compétences et l’employeur a la possibilité d’accepter ou non.
L’entretien professionnel ne doit pas être négligé ni être considéré comme une simple formalité. Votre conseiller en évolution professionnelle peut vous aider à préparer votre entretien professionnel.
Cet entretien professionnel, qui a lieu a minima tous les 2 ans, nécessite en amont de l’entretien de réfléchir à votre parcours professionnel, vos expériences passées, présentes et celles envisagées ainsi qu’aux compétences acquises et celles à acquérir. L’entretien professionnel est l’occasion de faire un état des lieux sur votre poste, vos missions, vos points forts et axes d’amélioration ainsi que vos souhaits de formation. Cette base vous permettra lors de l’entretien de faire part de vos souhaits d’évolution correspondant à vos besoins et aux besoins de l’entreprise, vos souhaits de formation, les moyens pour développer vos compétences et les compétences que vous devez développer. Cet échange permettra de faire coïncider votre projet de carrière avec les priorités de l’entreprise.
L’employeur vous informe également lors de cet entretien de vos droits à la formation et des outils disponibles afin d’établir un projet professionnel (CPF, CEP et VAE). A la suite de l’entretien, un retour doit être fait au salarié pour vous informer de la suite donnée, notamment quant aux formations envisagées.
Nos événements
L'anticipation des mutations et l'accompagnement des évolutions de métiers
« A chaque fois que nous faisons un PSE, l’usine s’appauvrit en compétences ».
Ce sont sur ces mots qu’a commencé son intervention le DRH de AGC à Boussois, qui a, à travers le dispositif #transco, embarqué ses salariés dans des parcours de formation afin de se tourner vers l’usine du futur, avec le passage du gaz à l’hydrogène.
Le DRH de Stellantis à Douvrin nous a également expliqué comment #transco est au service de la transition énergétique, avec le passage du thermique à l’électrique et le changement de contexte de travail des usines à batteries.
Ces 2 entreprises ont accompagné les transitions professionnelles en permettant à leurs salariés de se reconvertir sur des métiers porteurs.
La gestion des compétences et l'intérêt de la GEPP
« Anticiper aujourd’hui pour évoluer demain ! La GEPP est avant tout un projet d’entreprise »
Les entreprises Roquette à Lestrem et Thyssenkrupp à Isbergues s’accordent pour indiquer que de nouveaux métiers apparaissent, d’autres disparaissent ou se transforment et nécessitent d’adapter les compétences des salariés.
Il est donc essentiel d’embarquer les managers et les salariés dans la GEPP qui est un outil permettant d’accompagner la transformation des métiers en ayant une cartographie des métiers d’aujourd’hui, des métiers intemporels, des métiers en évolution et des métiers de demain.
La réassurance des salariés confrontés aux évolutions des métiers dans un contexte de carrières longues
« Rassurer les salariés pour les embarquer dans les transitions professionnelles »
Plusieurs thématiques ont été abordées par les entreprises Flandres C2E, MOV’NTECH, APERAM, le groupement d’employeurs Alliance emploi et les partenaires Groupement Evolution (CEP) et l’ARACT :
- Oser changer en démissionnant et en créant une entreprise
- Accompagnement des salariés au quotidien sur le champ des compétences
- Changement d’activité entrainant évolution des compétences et nouveaux métiers
- Développement maximal de l’employabilité des collaborateurs
- Maintien des salariés dans l’emploi, dont les seniors, avec l’amélioration des conditions de travail et enjeux autour de la GEPP
